L’histoire
Suite au décès de sa soeur jumelle, Gaspard, jeune professeur de musique, réunit ses cinq anciens meilleurs amis dans le collège désert de leur enfance, en plein mois de juillet. Dans cet endroit rempli de souvenirs et de mélancolie, les amis retombent progressivement en enfance.
La récréation de juillet est un premier film réalisé par Pablo Cotten et Joseph Rozé. À sa projection en avant-première, Pablo se confie, « nous sommes tellement heureux d’avoir réussi à faire un vrai film qui sort au cinéma. Nous avons une pensée pour nos professeurs et nos amis d’enfance qui ont été le point de départ et la source d’inspiration de ce film dont les comédiens sont l’essence. » ils sont jeunes, 22 et 25 ans, c'est leur premier long-métrage, ils ont pu réaliser leur projet grâce a Cowboys Films fondé par de jeunes trentenaires, Antoine et Martin Playoust et Nicolas Tzipine « qui se sont battus avec nous et qui nous ont permis de le produire », confient-t-ils.
Partager nos émotions
L’équipe, au grand complet pour l’avant première sur la scène du cinéma l'Arlequin à Paris, a été à son arrivée largement ovationnée. « C'est un film basé sur nos souvenirs d’enfance, de notre vie. Cette histoire nous ressemblera toujours. Elle aura capturé quelque chose de nous à un moment donné. C'est vrai que maintenant, quand nous commençons à montrer le film, nous trouvons qu’il change, il se bonifie et prend de l’ampleur, cela le rend encore plus beau ! Il n'y a pas de contresens dans les interprétations. C'est pour ça que nous sommes si heureux de partager ces émotions avec vous. »
Le cinéma, une force de résistance
Joseph, co-réalisateur du film, ajoute : « C'est vrai que ce n'est pas un film qui est foncièrement politique, mais c'est un film que nous avons pensé comme une ode à la poésie, à la délicatesse et surtout, à l'amitié et à la solidarité face à la mort. Aujourd’hui, nous sommes entourés de beaucoup de personnes qui ont des idées mortifères et pour nous, le cinéma, est une force de résistance. »
Sélectionné au Tribeca Festival aux États-Unis, à New York
Antoine Playoust, producteur du film, raconte son épopée : « Ce film a été une succession d'évènements, de premiers rendez-vous comme le plus inattendu, celui de notre sélection au Tribeca Festival de New York, créé par Robert de Niro. Cela a été pour nous un privilège de tout vivre « pour la première fois ». Créer nous a donné une forme de liberté, la liberté de se tromper, parfois d’errer et finalement, de retomber sur nos pattes », reconnait-t-il en déclenchant un tonnerre d'applaudissements. Sur la musique du film, une chanson de Mika, « c'est vrai que cette chanson était celle de notre première boum. Nous avons obtenu ses coordonnées, nous lui avons envoyé à chaque fois des informations sur l'avancée du film. Il a été très touché et nous a donné les droits. »
Les premiers à avoir cru en nous
« Je voudrais remercier aussi les premiers à avoir cru en nous, les amis de nos proches qui sont les coproducteurs du film. La sincérité des échanges a été fantastique. » Florilège des réactions à la sortie de la projection :« Une très belle histoire », « On sent une unité extraordinaire »,« C'est un bijou de poésie ! »
A n’en pas douter vous serez vous-aussi touché, comme Mika et bien d’autres, par la fraicheur et la justesse de cette belle histoire…
Gaël de Vaumas & Stéphanie Chevrel
> En salle à partir du 10 juillet